vendredi 27 avril 2012

Burnt Ones Interview (2011)





Harpy Ooze : Est-ce que votre nom, Burnt Ones, est une référence au bouquin de Patrick White du même nom (qui contient onze nouvelles, tout comme votre album comporte onze chansons)?
Mark : Trouver un nom de groupe est quelque chose d’assez étrange ; il ne faut pas que le nom que tu choisisses ne te plaise plus au bout de quelques mois, après l’avoir entendu répété des milliers de fois. J’ai juste cherché un truc qui sonne bien, donc désolé mais ça n’a rien à voir avec ce livre dont tu parles. Par contre, c’est vrai que l’isolation, qui est un thème très présent dans ce livre, a fait partie de l’album, puisque j’ai composé et enregistré les chansons seul chez moi à Indianapolis l’année passée. Ca n’était pas une époque particulièrement triste, juste je vivais assez isolé.
Mais depuis que je sais que notre nom de groupe est aussi un bouquin dans cet esprit-là (altérité et solidute), j’ai bien envie de le lire, de plus en plus même.

Avant tu avais un projet solo, appelé Golden Tongues. Comme je n’en ai pas trouvé de traces sur internet, je me demandais si tu as repris les chansons de ce premier projet pour Burnt Ones ?
En fait j’ai commencé Golden Tongues quand je jouais dans un autre groupe, appelé Thunders. Je ne participais pas vraiment aux compositions de Thunders, donc Golden Tongues était vraiment mon projet, que je faisais seul chez moi, en enregistrant tout ce qui me passait par la tête.
Ca a été le début de ce qui allait devenir Burnt Ones, mais on ne joue aucune des chansons de cette époque.

Vous allez sortir des disques prochainement ?
On sort bientôt une cassette sur Burger Records, et aussi peut être un 45 tours. On a aussi tous les morceaux pour le prochain album, mais on ne sait pas encore très bien sous quelle forme le sortir.

En parlant de cassette, j’ai lu que vous avez un lecteur cassette dans votre van qui vous est bien utile en tournée. Y a quoi comme cassette que vous vous mettez ?
Pour la dernière tournée, on a principalement écouté Seeking Love des Bare Wires, New Psychic Denim  des Cosmonauts et Was Dead de King Tuff. On a aussi beaucoup écouté la compilation Under The Cover Volume 2 (reprises des Nerves par un bon paquet de groupes américains), que nous a filé notre pote Jess

Vous faites les pochettes de vos disques vous-même ?
L’artwork de nos deux disques a été fait par William Keihn et Dustyn Peterman (www.mushroomnecklace.com). William a fait quelques pochettes pour les Oh Sees et Ty Segall, et Dustyn travaille pas mal avec des groupes de San Diego. Ce sont de bons potes à nous, et on est hyper content d’avoir bosser avec eux pour nos pochettes.

Comment as-tu rencontré le mec de Roaring Colonel Records?
Dodge, qui a créé Roaring Colonel Records, est aussi derrière le blog My Old Kentucky. C’est un des rares mec d’indianapolis qui fait tout pour qu’il y ait une vraie scène musicale dans sa ville. On s’est croisé il y a quelques années dans un bar, et on été tout les deux bourrés. A un moment il m’a demandé si je faisais de la musique. C’est comme ça qu’on a sorti notre premier enregistrement sur son label.

T’as quoi en forte rotation sur ta platine en ce moment ?
Je dirais les Oh Sees principalement. J’adore tout ce qu’ils font. J’écoute aussi vachement Bare Wires, et beaucoup d’autres trucs californiens qui sortent ces temps-ci.


Steve Albinos

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire